L'acheter ou le faire soi même ?
Certes, un basique, qui en a fait sourire plus d’un, mais un système qui a fait ses preuves durant quelques années. C'en fut terminé des bouts de fils usagés qui traînaient dans les poches et des brins indisciplinés qui ne rentraient pas tous à la maison. Loin de là.
Défaut notoire, le diamètre des spires pour passer le boîtier (trop large) crée un encombrent "perruquiphère" abominable. Lors de mes déboires sur le terrain, le loisir d'en fabriquer un à conteneur rotatif mûrissait.
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| "Simple & Imperfect" |
4 récupérateurs du marché : sujet non exhaustif...
Google est notre ami et un récent besoin d'inspiration pour en bricoler un autre m'a fait découvrir trois systèmes dont l'irréductible Smith Creek, l'original Fishpond et le déjà célèbre Monomaster qui fait incontestablement le buzz, Jean-Marc Chignard me démentira pas :
Quel est le plus pratique de ces trois systèmes, impossible de vous répondre. Chacun de vous peut se faire une idée. Le premier critère de choix pouvant être la facilité et la rapidité d'utilisation et l'encombrement. En ce sens le Smith Creek à tous les atouts en mains. Cerise sur le gâteau, la qualité et l'aspect de l'aluminium anodisé/brossé.
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| "Smith Creek Trash Fish" |
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| "PIOPOD Micro Trash de Fishpond" |
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| "L'enrouleur dans tous ses états." |
Le déclic de mise en œuvre :
Vous trouverez la gamme complète des accessoires et services sur la page de l'Atelier Cathare.
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| "Unique en son genre." |
Outre son look incomparable, il comblera certainement les adeptes du bambou refendu et tous les inconditionnel de l'artisanat pour qui la dextérité se nome excellence. Un choix qualitatif donc, à la façon dont on choisi les plaquettes de son couteau. En posant un regard averti sur le veinage des essences nobles, retrouver le plaisir tactile et délicat poli du grain fin où les courbes souples de l'objet cher que l'on palpe au plus profond de sa poche. Un geste machinal, intime, comme l'on trifouiller la monnaie, les clés de voiture où son briquet... Quoique, l'exemple est paradoxal : on pense toujours à remplir son allume clope, jamais à le vider après une partie de pêche.
Sans tomber dans le fétichisme, vérifier une présence au fond de ses fouilles est le signe d'une valeur intrinsèque de l'objet rare, précieux, comme l'on caresse un souvenir, un cadeau offert auquel on tient énormément. Au demeurant, il en va de même pour l'environnement : quand on tire le fil à soi, la bobinette cherra sur autrui, élargissant le cadre d'un avenir meilleur.
Gestation :
Il met impossible de dater précisément la première fois où j'ai vu un collecteur de fil. À la louche, une petite dizaines d'années.
De fil en aiguille, le temps a tracé son chemin, à l'instar des rhizomes de bambous qui envahissent mon jardin. La période de gestation s'est étalée comme l'eau qu'on ne peut ramasser et, c'est ainsi que le souvenir de l'enrouleur s'est enraciné profondément dans ma mémoire : l'ébauche du prochain dépotoir rotatif sera donc en bambou, orné d'une chute d’ébène incrusté en opercule.
Un agrément superflu certes, mais assorti au pommeau de mon bâton de marche, qui occasionnellement sert en wading.
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| "Trout Eye" |
Le temps venu de l'action :
Concernant le grigri ci dessous, il vous faudra également un tour ou un autre système d'entrainement pour finaliser l'ensemble; Aléser le tonnelet, usiner le barillet et réaliser une cage dans la rondelle de liège faisant office de molette.
Idem pour l'axe en laiton, qui place le "Rolmops Bamboo" sur le podium des champions poids lourds toutes catégories. À moins de trouver quelque chose de plus léger à adapter, une section de carbone irréparable... Autre contrainte de la tige en laiton, une filière et un taraud sont indispensable.
L'opercule en ébène et ajusté à la ponceuse, limé en son concave, collé à l'époxy et poli/lustré.
"Rolmops Bamboo"
Cartouche & Bigoudi font la Une :
Tout droit sorti d'un numéro "Spécial Astuces 2020" de Géo Trouvetou, ces deux incomparables bidules viennent compléter ce post en bousculant les codes du registre familier. Ce recyclage intelligent y trouve une dimension inattendu qui élève le brin de jugeote à son apogée. Et permet de réaliser simplement, le nec plus ultra des récupérateurs de fils de pêche usagés à deux balles. Si vous êtes fans de cette originalité, je vous invite à lire le Tuto bricolo-écolo de Jean-Michel Surget sur le blog de "Pico92".
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| "Bricolo-Écolo First" |
The Plumber : thread recuperator next generation :
Garder nos cours d'eau propres en utilisant une poubelle n'est pas un phénomène de mode.
Les déviances, les altérations sont beaucoup plus flagrantes en seconde catégorie : blisters de lignes près montées, perruques hirsutes, boîtes d'appâts abandonnées sans compter les pochettes d'hameçons vides que nous ramassons aussi. Auxquels s'ajoutent la grande valse démérite des canettes et autres contenant des pique-niques dominicaux, entraînés dans le ballet perpétuel des sacs d'ordures ménagères. Un euphémisme, lorsqu'il s'agit d'une gazinière, d'un vélo, d'une bâche en balade au gré des vents, voire d'un vieux pneu, qui tape l'incruste en toute négligence entre les galets épars aux bennages de gravats.
Le geste de plus pour l'environnement n'est pas encore accepté et compris dans son intégralité. Bien qu'indiscutablement, les choses soient moins flagrantes en première catégorie. Comme quoi, on ne peut pas entasser tous le pêcheurs dans le même panier. Après tout, aux vues des autres souillures eu égard de son faible succès, "The Thtead Recuperator" est plus qu'un simple gadget dans votre équipement : c'est le symbole de notre devoir.
"Un pêcheur sachant pêcher sans disperser ses débris est un pêcheur accompli."
La plate forme fourmille d'idées abouties. Le loisir d'y découvrir l'archétype de votre propre collecteur de bouts usagés vous y attend certainement. Belle réussite à vous.
"The Plumber"
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| "Copper next Generation..." |
